Une analyse est une description d'un objet par la dépendance uniforme d'autres objets à celui-ci et [de ceux-ci] entre eux. - La phrase est (sont) analysé(s) en peut être représentée par le symbole : $\analyse$.
Les composantes d'une classe sont les autres objets, uniformément dépendants de la classe et les uns des autres, enregistrés au cours d'une seule analyse.
Une hiérarchie (symbole : $\hierarchie$) est une classe de classes. Par convention, $\hierarchie p$signifiera toujours : la hiérarchie composée de tous les $p$.
Une fonction (symbole : $\fonction$) est une dépendance qui satisfait aux conditions pour une analyse. - (L'absence d'une fonction est symbolisée par $\overline{\fonction}$; cf. Défs 103-104)
fonctif
9
Objet qui a une fonction par rapport à d'autres objets.
Un fonctif (symbole : $p, q, r ...$) est un objet qui a une fonction par rapport à d'autres objets. - Un fonctif est dit avoir une fonction à (et non "être fonction de") un autre fonctif. On dira d'un fonctif qu'il contracte sa fonction.
Un fonctif (symbole : $p, q, r ...$) est un objet qui a une fonction par rapport à d'autres objets. - Un fonctif est dit avoir une fonction à (et non "être fonction de") un autre fonctif. On dira d'un fonctif qu'il contracte sa fonction.
Une constante (symboles : $a, b, c...$) est un fonctif dont la présence est une condition nécessaire à la présence du fonctif par rapport auquel il a une fonction.
variable
13
Fonctif dont la présence n'est pas une condition nécessaire à la présence du fonctif par rapport auquel il a une fonction.
Une variable (symbole : $x,y,z...$) est un fonctif dont la présence n'est pas une condition nécessaire à la présence du fonctif auquel il a une fonction.
Cohésion est un terme commun pour interdépendance et détermination. Des fonctifs qui contractent une cohésion mutuelle sont dits cohésifs. Pour une cohésion paradigmatique on utilise le symbole $\cohesionparadigmatique$, pour une cohésion syntagmatique, le symbole .
réciprocité
18
Fonction ne contenant que des constantes ou des variables.
Réciprocité est utilisé comme terme commun pour interdépendance et constellation. Des fonctifs qui contractent une réciprocité mutuelle sont appelés réciproques.
déduction
19
Analyse continue ou complexe d'analyses avec détermination entre les analyses qui y entrent.
Les dérivés d'une classe sont ses composantes et les composantes des composantes d'une seule et même déduction - La classe est dite inclure (symbole : $\inclut$) ses dérivés et leurs fonctions mutuelles et les dérivés et leurs fonctions mutuelles sont dits entrer dans (symbole : $\entre$) la classe.
Les dérivés d'une classe sont ses composantes et les composantes des composantes d'une seule et même déduction - La classe est dite inclure (symbole : $\inclut$) ses dérivés et leurs fonctions mutuelles et les dérivés et leurs fonctions mutuelles sont dits entrer dans (symbole : $\entre$) la classe.
Les dérivés d'une classe sont ses composantes et les composantes des composantes d'une seule et même déduction - La classe est dite inclure (symbole : $\inclut$) ses dérivés et leurs fonctions mutuelles et les dérivés et leurs fonctions mutuelles sont dits entrer dans (symbole : $\entre$) la classe.
degré
24
Référence au nombre de classes à travers lesquelles les dérivés sont dépendants de leur classe commune la plus basse. (Si ce nombre est 0, on dit que les dérivés sont de 1er degré ; si le nombre est 1, on dit que les dérivés sont de 2nd degré ; et ainsi de suite.)
Le degré (symbole : $1, 2, 3 ...$ après le symbole du dérivé) de dérivés
fait référence au nombre de classes à travers lesquelles ils ont une fonction avec leur plus basse classe commune. - Si le
nombre est $0$, les dérivés sont dits être de premier degré ; si le nombre
est $1$, les dérivés sont dits être de second degré, et ainsi de suite.
induction
25
Synthèse continue avec détermination entre les synthèses qui y entrent.
La relation ou connexion (symbole : $\et$) désigne la fonction "et...et". Le symbole pour la relation (qui est différent de R, cf. Déf. 256) peut être omis, comme le signe de multiplication en algèbre : $pq=p \et q$.
Une partition est une analyse d'un procès ou d'un dérivé d'un procès.
universalité
32
Une opération avec un résultat donné est appelée universelle, et ses résultantes universelles, si on affirme que l'opération peut être effectuée sur n'importe quel objet.
Une Op avec un résultat donné est dite universelle s'il est affirmé que cette Op peut être effectuée sur n'importe quel objet. -
Les résultats d'une Op universelle sont appelés universels.
particularité
33
Une opération avec un résultat donné est appelée particulière, et ses résultantes particulières, si on affirme que l'opération peut être effectuée sur un objet donné, mais pas sur n'importe quel autre.
Une Op avec un résultat donné est dite particulière s'il est affirmé que cette Op peut être effectuée sur un certain objet mais pas sur n'importe quel autre objet. - Les résultantes d'une Op particulière sont dites particulières.
réalisation
34
Une classe est dite être réalisée si elle peut être prise comme l'objet d'une analyse particulière.
Une complémentarité est une corrélation entre deux constantes. Si les constantes qui contractent la complémentarité sont au nombre de deux et de seulement deux, la complémentarité peut être appelée une corrélation bilatérale.
Une solidarité est une relation entre deux constantes. Quand il n'y a que deux et seulement deux constantes qui contractent la solidarité, la solidarité peut être appelée une connexion bilatérale.
Les dérivés de même degré appartenant à un seul et même procès ou à un seul et même système sont dits constituer un rang.
mutation
44
Fonction existant entre des dérivés de premier degré d'une seule et même classe ; fonction qui a une relation par rapport à une fonction avec d'autres dérivés de premier degré d'une seule et même classe et appartenant au même rang.
Une mutation (symbole : $\mutation$) est une fonction existant entre des dérivés du premier degré d'une seule et même classe, une fonction qui a une relation à une fonction entre d'autres dérivés de premier degré d'une seule et même classe et appartenant au même rang.
somme
45
Classe qui a une fonction par rapport à une ou plusieurs classes à l'intérieur du même rang.
Un établissement est une relation qui existe entre une somme et une fonctionentant dans cette somme, et que la fonction contracte comme constante.
7
7Ceci est la forme sous laquelle la définition apparaît aussi dans OSG (page 76), dans PTL elle a été modifiée par la suppression de la dernière condition. (F.J.W.)
application
47
Etant donné un fonctif qui est présent dans certaines conditions et absent dans certaines autres, dans les conditions où le fonctif est présent, on dit qu'il y a application du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit s'appliquer.
Etant donné un fonctif qui est présent sous certaines conditions et absent sous certaines autres conditions, alors, dans les conditions où le fonctif est présent, on dit qu'il y a application du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit s'appliquer - et dans les conditions où le fonctif est absent, on dit qu'il y a suspension (symbole : $\suspension$
) du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit être suspendu.
suspension
48
Etant donné un fonctif qui est présent dans certaines conditions et absent dans certaines autres, dans les conditions où le fonctif est absent, on dit qu'il y a suspension du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit être suspendu.
Etant donné un fonctif qui est présent sous certaines conditions et absent sous certaines autres conditions, alors, dans les conditions où le fonctif est présent, on dit qu'il y a application du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit s'appliquer - et dans les conditions où le fonctif est absent, on dit qu'il y a suspension (symbole : $\suspension$
) du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit être suspendu.
La substance est la variable dans une manifestation.
sémiotique
53
Hiérarchie dont n'importe quelle composante admet une analyse ultérieure en classes définies par relation mutuelle, de telle sorte que n'importe laquelle de ces classes admette une analyse en dérivés définis par mutation mutuelle.
Une sémiotique (symbole : $\semiotique$) est une hiérarchie dont chacune des composantes admet une analyse ultérieure en classes définies par relation mutuelle, de telle sorte que chacune de ces classes admette une analyse en dérivés définis par mutation mutuelle.
Des variantes (symbole : $\variante$) sont des corrélats avec substitution mutuelle. Le symbole $\variante p$ se lit "la variante p". Le symbole $\variantede{p}$ se lit "variante de p".
glossèmes
65
Formes minimales que la théorie nous conduit à établir comme base d'explication, les invariantes irréductibles.
Une paradigmatique ou système de signes (symbole : $\paradigmatique$) est un systèmesémiotique. $\interne \paradigmatique$ peut être utilisé
pour symboliser la paradigmatique d'une sémiotique dénotative, et les
symboles correspondants peuvent être utilisés pour les paradigmatiques
des autres sortes de sémiotiques.
Une syntagmatique ou procès de signes (symbole : $\syntagmatique$) est un procèssémiotique. $\interne \syntagmatique$ peut être utilisé pour symboliser la syntagmatique d'une sémiotique dénotative, et les symboles correspondants peuvent être utilisés pour les syntagmatiques des autres sortes de sémiotiques.
sens
69
Classe de variables qui manifeste plus d'une chaîne à l'intérieur de plus d'une syntagmatique, et/ou plus d'un paradigme à l'intérieur de plus d'une paradigmatique.
Une matière est une classe de variables qui manifeste plus
d'une chaîne dans plus d'une syntagmatique, et/ou plus d'un paradigme
dans plus d'une paradigmatique.
Une unité (symbole : $\unite$) est une chaîne qui a une relation à une ou plusieurs autres chaînes de même rang. Un exposant dans le coin supérieur droit (excepté pour $\chaine$ et $\deg$, voir Défs 34 et 25) signifie toujours une unité de fonctifs appartenant à la classe indiquée par le symbole auquel l'exposant est ajouté : $\fonctif\unite=$ unité de fonctifs ; $\constante \unite =$ unité de constantes ; $ \variable\unite=$ unité de variables ; $ \variante \unite=$ unité de variantes ; $ p^\selectionnant \unite=$ unté de relats sélectionnants ; $p^\solidarite \unite=$ unité de relats solidaires ; et ainsi de suite. Une unité de glossèmes (Déf 183) peut être symbolisée par $\unite$ seul : $\unite= \glosseme\unite $. Si l'exposant comprend des spécifications plus précises sur l'unité, la lettre $\unite$ peut être omise : $p ^\solidarite = p^\solidarite\unite= $ unité avec solidarité entre les fonctifs y entrant, $p ^\combinaison = p^ \combinaison\unite=$ unité avec combinaison entre les fonctifs y entrant, et ainsi de suite ; $^\solidarite=$ unités de glossèmes avec solidarité mutuelle, $^\combinaison=$ unités de glossèmes avec combinaison mutuelle, et ainsi de suite.
catégorie
75
Paradigme qui a une corrélation par rapport à un ou plusieurs autres paradigmes à l'intérieur du même rang.
Une catégorie (symbole : $\categorie{}$) est un paradigme qui a une corrélation avec un ou plusieurs autres paradigmes du même rang.
Un indice (excepté pour les symboles $_2$ et $_3$, voir Défs 169-170) peut être mis dans le coin inférieur gauche d'une formule d'une catégorie pour indiquer plus précisément la classe de fonctifs entrant dans la catégorie. Si un tel indice est ajouté, le symbole pour la catégorie peut être omis : $_{\solidarite} p= _\solidarite\categorie{p}=$ catégorie des fonctifs définis par solidarité ; $_\combinaison p= _\combinaison\categorie{p}=$ catégorie des fonctifs définis par combinaison ; et ainsi de suite. Une catégorie de glossèmes (Déf 183) peut être symbolisée par le signe d'une catégorie uniquement ou par un indice uniquement : $ \categorie{}=\categorie{\glosseme}=$ catégorie de glossèmes ; $ _\solidarite = _\solidarite \glosseme =$ catégorie de glossèmes définis par solidarité ; $_\combinaison = _\combinaison \glosseme =$ catégorie de glossèmes définis par combinaison ; et ainsi de suite.
catégorie fonctionnelle
76
Catégorie des fonctifs enregistrés dans une seule analyse avec une fonction donnée prise comme base d'analyse.
Une catégorie fonctionnelle est la catégorie des fonctifs qui sont enregistrés dans une seule analyse avec une fonction donnée comme base de l'analyse.
catégorie de fonctifs
77
Catégorie qui est enregistrée par l'articulation d'une catégorie fonctionnelle selon les possibilités des fonctifs.
Les catégories fonctiviques sont les catégories qui sont enregistrées par articulation d'une catégorie fonctionnelle selon les possibilités fonctiviques.
Une facultativité est une superposition avec zéro dans laquelle la dominance est optionnelle. Un fonctif contractant une facultativité est appelé facultatif (symbole : $\facultatif{p}$).
fusion
83
Manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation de tous ou d'aucun des fonctifs qui entrent dans le syncrétisme.
Une fusion (symbole : ᛦ) est une manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation soit de tous soit d'aucun fonctif qui entre dans le syncrétisme. Par contraste, une implication est une manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation d'un ou plusieurs fonctifs qui entre dans le syncrétisme mais pas dans tous. Voir PTL 115-116, OSG 80-81. Un fonctif $p$ dont la manifestation n'est pas identique à la manifestation du syncrétisme est dit impliquer un fonctif $q$ dont la manifestation est identique à la manifestation du syncrétisme ($p\implique q$), et celui-ci est dit être impliqué parcelui-là ($q\impliquepar p$). (F.J.W)
implication
84
Manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation d'un ou plusieurs fonctifs qui entrent dans le syncrétisme, mais pas à tous.
Une fusion (symbole : ᛦ) est une manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation soit de tous soit d'aucun fonctif qui entre dans le syncrétisme. Par contraste, une implication est une manifestation d'un syncrétisme qui, du point de vue de la hiérarchie de la substance, est identique à la manifestation d'un ou plusieurs fonctifs qui entre dans le syncrétisme mais pas dans tous. Voir PTL 115-116, OSG 80-81. Un fonctif $p$ dont la manifestation n'est pas identique à la manifestation du syncrétisme est dit impliquer un fonctif $q$ dont la manifestation est identique à la manifestation du syncrétisme ($p\implique q$), et celui-ci est dit être impliqué parcelui-là ($q\impliquepar p$). (F.J.W)
résolution
85
Résoudre un syncrétisme veut dire introduire la variété du syncrétisme qui ne contracte pas la superposition établissant le syncrétisme.
Une latence est une superposition avec zéro dans laquelle la dominance est obligatoire. Un fonctif qui contracte une latence est appelé latent (symbole : $\latent{p}$)
catalyse
88
Enregistrement de cohésions à travers le remplacement d'une grandeur par une autre par rapport à laquelle elle a une substitution.
La catalyse est l'enregistrement de cohésions par le remplacement d'une grandeur par une autre avec laquelle elle a une substitution. -- La grandeur remplacée est dite être catalysée par (symbole : $\catalysee$) la grandeur qui la remplace.
langue
89
Paradigmatique dont les paradigmes sont manifestés par tous les sens.
Un connectif (symbole : *X) est un fonctif qui sous certaines conditions est solidaire avec la relationétablissant des unités complexes d'un certain degré9. -- Le symbole $\connectif p$ se lit "le connectif $p$". Le symbole $\connectif (p \unite)$ se lit "connectif pour l'unité $p \unite$".
9Ceci est la forme sous laquelle la définition apparaît aussi dans OSG (page 65), dans PTL (pages 93, 169) elle a été modifiée par la suppression des mots "la relation établissant". Noter que cela aurait entraîné le changement correspondant dans la Rg 54. (F.J.W.)
conformité
96
On dit que deux fonctifs sont conformes si n'importe quel dérivé particulier d'un des fonctifs contracte sans exception les mêmes fonctions qu'un dérivé particulier de l'autre fonctif, et vice versa.
Deux fonctifs sont dits être conformes (symbole : $\conformite$ ) si chaque dérivéparticulier de l'un des fonctifs contracte exclusivement les mêmes fonctions comme dérivé particulier de l'autre fonctif, et vice versa.
système de symboles
97
Structures auxquelles on peut rattacher un sens de contenu, mais dans lesquelles le principe de simplicité ne permet pas d'introduire par catalyse une forme de contenu.
Pas de définition correspondante dans le Résumé.
sémiotique dénotative
98
Sémiotique dont aucun des plans n'est une sémiotique.
Un indicateur (symbole : $\indicateur$) est une partie qui entre dans un ou deux fonctifs de telle sorte que les fonctifs ont une substitution mutuelle si la partie est déduite et que l'on trouve sous certaines conditions données dans tous les fonctifs d'un degrédonné.
signal
100
Indicateur qu'on peut toujours univoquement ranger dans un plan distinct de la sémiotique.
Un signal (symbole : $\signal$) est un indicateur qui ne se trouve pas, dans des conditions données, dans tous les plans (cf. Déf 153) -- Le symbole $\signal p$ se lit "le signal $p$" ; le symbole $\signal (p)$ se lit "le signal pour $p$".
connotateur
101
Indicateur qu'on trouve, dans certaines conditions, dans les deux plans de la sémiotique.
Une sémiotique connotative (symbole : $\semiotiqueconnotative$) est une sémiotique non scientifique dont un ou plusieurs plan(s) est (sont) une (des) sémiotique(s).
métasémiotique
104
Sémiotique scientifique dont l'un (ou plusieurs) des plans est (sont) une (des) sémiotique(s).