Nous donnons ici les définitions qui ne sont pas opposées à d'autres définitions (d'après les oppositions données dans l'édition papier de Whitfield). Nombre de définitions sans opposées : 153.
Une Op spécifique ayant donné un résultat est dite générique s'il est affirmé qu'elle peut être effectuée sur une classe très étendue ou sur un nombre élevé de classes.
Une Op ayant donné un résultat est dite spécifique s'il est affirmé qu'elle peut être effectuée sur une ou plusieurs classes d'objets par opposition à d'autres classes où cette opération ne peut être effectuée.
Une Op avec un résultat donné est dite générale s'il est affirmé que cette Op peut être effectuée sur n'importe quel objet
sous certaines conditions, mais non sous toutes les conditions.
Une fonction (symbole : $\fonction$) est une dépendance qui satisfait aux conditions pour une analyse. - (L'absence d'une fonction est symbolisée par $\overline{\fonction}$; cf. Défs 103-104)
Une hiérarchie (symbole : $\hierarchie$) est une classe de classes. Par convention, $\hierarchie p$signifiera toujours : la hiérarchie composée de tous les $p$.
Un fonctif (symbole : $p, q, r ...$) est un objet qui a une fonction par rapport à d'autres objets. - Un fonctif est dit avoir une fonction à (et non "être fonction de") un autre fonctif. On dira d'un fonctif qu'il contracte sa fonction.
Les dérivés d'une classe sont ses composantes et les composantes des composantes d'une seule et même déduction - La classe est dite inclure (symbole : $\inclut$) ses dérivés et leurs fonctions mutuelles et les dérivés et leurs fonctions mutuelles sont dits entrer dans (symbole : $\entre$) la classe.
Le degré (symbole : $1, 2, 3 ...$ après le symbole du dérivé) de dérivés
fait référence au nombre de classes à travers lesquelles ils ont une fonction avec leur plus basse classe commune. - Si le
nombre est $0$, les dérivés sont dits être de premier degré ; si le nombre
est $1$, les dérivés sont dits être de second degré, et ainsi de suite.
Une mutation (symbole : $\mutation$) est une fonction existant entre des dérivés du premier degré d'une seule et même classe, une fonction qui a une relation à une fonction entre d'autres dérivés de premier degré d'une seule et même classe et appartenant au même rang.
Une sémiotique (symbole : $\semiotique$) est une hiérarchie dont chacune des composantes admet une analyse ultérieure en classes définies par relation mutuelle, de telle sorte que chacune de ces classes admette une analyse en dérivés définis par mutation mutuelle.
Une matière est une classe de variables qui manifeste plus
d'une chaîne dans plus d'une syntagmatique, et/ou plus d'un paradigme
dans plus d'une paradigmatique.
$\participantG_2$ = occupant alternativement les cases $\casea$ et $\caseb$ avec opposition mutuelle et chacune en opposition à $\casec$ ou bien sans opposition de case.
Une zone (symbole : $\zonea$, $\zoneb$, $\zoneg$) est la totalité de $\participanta$ et de $\participantA$ (et de $\participanta'$, $\participantA'$, $\participanta,$, $\participantA,$) ou de $\participantb$ et de $\participantB$ (et de $\participantb'$, $\participantB'$, $\participantb,$, $\participantB,$, $\participantb_2$, $\participantB_2$) ou de $\participantg$, $\participantG$, et, quand il convient, de $\participantG_2$ (et de $\participantg'$, $\participantG'$, $\participantG_2'$, $\participantg,$, $\participantG,$, $\participantG_2,$, $\participantg_2$).
[Une case fonctionnelle est une fonction avec tous ses fonctifs possibles. ]6
6 Quelques temps après que le tapuscrit ait été préparé à partir du manuscrit, les définitions d'établissement, d'établissant et d'établie ont été révisées afin de présupposer une définition de case fonctionnelle. Des indications ont été alors ajoutées au manuscrit pour insérer cette nouvelle définition et modifier les trois autres conformément au dossier des cartes des définitions. Les trois définitions révisées (à comparer aux Défs 98, 99 et 100 ci-dessous) apparaissent dans le dossier comme suit :
Un établissement est une relation qui existe entre un paradigme de sommes et une case fonctionnelleentrant dans une ou plusieurs sommes et que le paradigme des sommescontracte en tant que constante. La case fonctionnelle qui a un établissement à un paradigme de sommes est appelée établissante (symbole : $\etablissante$). La case fonctionnelle est dite établir chacune des sommes dans laquelle elle entre. Une somme dans laquelle entre une case fonctionnelle qui a un établissement au paradigme de la somme est appelée établie (symbole : $\etablie$).
Plus tard encore - comme cela a été enregistré dans un rapport multigraphié d'un colloque tenu le 2 décembre 1957 - Hjelmslev a adopté la stratégie de définition suivante :
Case fonctionnelle - comme ci-dessus ; Établissement - la relation entre une fonction et sa case fonctionnelle; Cellule - case fonctionnelle ayant une cohésion à un paradigme de sommes, qui (le paradigme) contracte la cohésion en tant que constante [comparer à Déf 216, ci-dessous (F.J.W)]. La cohésion est appelée une consolidation, et la cellule est dite consolider la constante. (F.J.W)
Un établissement est une relation qui existe entre une somme et une fonctionentant dans cette somme, et que la fonction contracte comme constante.
7
7Ceci est la forme sous laquelle la définition apparaît aussi dans OSG (page 76), dans PTL elle a été modifiée par la suppression de la dernière condition. (F.J.W.)
Etant donné un fonctif qui est présent sous certaines conditions et absent sous certaines autres conditions, alors, dans les conditions où le fonctif est présent, on dit qu'il y a application du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit s'appliquer - et dans les conditions où le fonctif est absent, on dit qu'il y a suspension (symbole : $\suspension$
) du fonctif, et dans ces conditions le fonctif est dit être suspendu.
Une catégorie fonctionnelle est la catégorie des fonctifs qui sont enregistrés dans une seule analyse avec une fonction donnée comme base de l'analyse.
Les catégories fonctiviques sont les catégories qui sont enregistrées par articulation d'une catégorie fonctionnelle selon les possibilités fonctiviques.
Les pré-relats sont les relats qui sont enregistrés dans une Op sans qu'il soit possible de déterminer dans cette Op si l'enregistrement peut être maintenu de manière définitive. -- De même, on peut parler de pré-éléments, de pré-unités, de pré-parties, etc. et, en général, de pré-fonctifs. Les pré-fonctifs sont symbolisés au moyen du préfixe $\pre$.
Une réduction est la suppression de l'enregistrement d'un pré-fonctif dans une classefonctivique donnée. -- Le symbole pour "est (sont) réduit(s) à" est $\reduction$.
Deux fonctifs sont dits être conformes (symbole : $\conformite$ ) si chaque dérivéparticulier de l'un des fonctifs contracte exclusivement les mêmes fonctions comme dérivé particulier de l'autre fonctif, et vice versa.
La catalyse est l'enregistrement de cohésions par le remplacement d'une grandeur par une autre avec laquelle elle a une substitution. -- La grandeur remplacée est dite être catalysée par (symbole : $\catalysee$) la grandeur qui la remplace.
Un connectif (symbole : *X) est un fonctif qui sous certaines conditions est solidaire avec la relationétablissant des unités complexes d'un certain degré9. -- Le symbole $\connectif p$ se lit "le connectif $p$". Le symbole $\connectif (p \unite)$ se lit "connectif pour l'unité $p \unite$".
9Ceci est la forme sous laquelle la définition apparaît aussi dans OSG (page 65), dans PTL (pages 93, 169) elle a été modifiée par la suppression des mots "la relation établissant". Noter que cela aurait entraîné le changement correspondant dans la Rg 54. (F.J.W.)
Un indicateur (symbole : $\indicateur$) est une partie qui entre dans un ou deux fonctifs de telle sorte que les fonctifs ont une substitution mutuelle si la partie est déduite et que l'on trouve sous certaines conditions données dans tous les fonctifs d'un degrédonné.
Un signal (symbole : $\signal$) est un indicateur qui ne se trouve pas, dans des conditions données, dans tous les plans (cf. Déf 153) -- Le symbole $\signal p$ se lit "le signal $p$" ; le symbole $\signal (p)$ se lit "le signal pour $p$".
Les appellations plan de contenu ou plérématique (symbole : $\plancontenu$) et plan d'expression ou cénématique (symbole : $\planexpression$) sont des noms distincts attribués arbitrairement aux plans d'une sémiotique dont le nombre est deux et seulement deux.
Une somme qui contracte une fonction hétéroplane est appelée extrinsèque. Le symbole pour une unité extrinsèque est $\uniteextrinseque{}$ ; le symbole pour une catégorie extrinsèque est $\categorieextrinseque{}$.
Ligne de contenu (symbole : $\lignecontenu$) et ligne d'expression (symbole : $\ligneexpression$) sont des désignations spéciales attribuées arbitrairement aux lignes dont le nombre dans une syntagmatique est deux et deux seulement.
Quand une unité de variétés d'une seule et même classesémiotique est établie par sélection (suivant Règ 3 1°), le terme base sémiotique est utilisé pour la variété qui entre dans l'unité comme constante mais pas en tant que variable.
L'invariante qui a une relation avec la base sémiotique d'une classesémiotique est appelée l'ante-sémiotique de la classe, et la classe est appelée sa post-sémiotique.
Une continuation ou un changement sémiotique est le contact entre une ante-sémiotique et sa post-sémiotique et entre les dérivés d'une ante-sémiotique et les dérivés de sa post-sémiotique. Les post-sémiotiques et leurs dérivés sont dits continuer (symbole : $\continuer$) respectivement leur ante-sémiotique et ses dérivés, et ils sont dits être continués par (symbole : $\continue$) respectivement leurs post-sémiotiques et leurs dérivés.
Quand un contact d'emprunt est présent entre deux sémiotiques et (cf. Règ 69) que la solidarité entre leurs variétés est réalisée comme sélection entre des dérivés des variétés, le dérivé sélectionnant est appelé un emprunt à la sémiotique qui inclut le dérivé sélectionné.
Une somme maximale (symbole $\sommemaximale$) est une somme qui est un dérivé du degré le plus bas possible d'une autre somme. NB: minimal et maximal ne sont pas opposés.
Les formatifs simples (symbole : $\formatifsimple$) sont les flexifs simplesplérématiques. Ce terme est purement opératoire jusqu'à γIII2 (cf. Déf 287).
Les prosodies simples (symbole : $\prosodiesimple$) sont les flexifs simplescénématiques. Ce terme est purement opératoire jusqu'à γIII2 (cf. Déf 288).
Quand un ambicentralentre dans un ensemblemaximal dans lequel il contracte l'intracohésion en tant que variable, la variété marginale
de l'ambicentral est dite être présente (symbole : $\varietemarginale$).
Quand un ambicentralentre dans un ensemblemaximal dans lequel il contracte l'intracohésion en tant que constante relativement à un relat et comme variable relativement à un autre relat, la variété semi-centrale de l'ambicentral est dite être présente (symbole : $\varietesemicentrale$).
Quand un ambicentralentre dans un ensemblemaximal dans lequel il contracte une intracohésion en tant que constante, la variété centrale de l'ambicentral est dite être présente (symbole : $\varietecentrale$).
Quand un ambiprimaireentre dans une successionmaximal dans laquelle il
ne contracte pas d'endocohésion, la variété secondaire de l'ambiprimaire est dite être présente (symbole : $\varietesecondaire$).
Quand un ambiprimaireentre dans une successionmaximale dans laquelle à la fois il contracte et ne contracte pas une endocohésion, la variété
semi-primaire de l'ambiprimaire est dite être présente (symbole : $\varietesemiprimaire$).
Quand un ambiprimaireentre dans une successionmaximale dans laquelle il contracte une endocohésion, la variété primaire
de l'ambiprimaire est dite être présente (symbole : $\varieteprimaire$).
Un glossème premier (symbole : $\glossemepremier$) est une catégorie fonctivique dont les éléments de plus haut degré sont des glossèmes. (Un $\glossemepremier$ est une dimension - voir Déf. 88).
Les appellations côté de contenu (symbole : $\cotecontenu$) et côté d'expression (symbole : $\coteexpression$) sont attribuées arbitrairement comme noms distincts pour les côtés dont le nombre dans une paradigmatique est deux et seulement deux.
Une espèce est un membre dans un plan qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire. (Ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans Règ. 143)
Une sous-espèce est un membre d'une espèce qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire. (Ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans Règ. 145.)
Une sous-espèce simple est un membre d'une espèce qui contracte une corrélation simple. (Ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans Règ 145).
Un type est un membre d'une sous-espèce qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire. (Ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans la Règ. 146).
Un type simple est un membre d'une une sous-espèce qui contracte une corrélation simple (ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans la Règ 146).
Un sous-type est un membre dans un type qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire. (Ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans la Règ 147).
Un tagma est un membre, dans un sous-type, qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire (ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans la Règ 149).
Un sous-tagmata est un membre, dans un tagma, qui contracte une corrélation contradictoire et/ou contraire (ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans Règ 150).
Un sous-tagma simple est un membre, dans un tagma, qui contracte une corrélation simple (ce terme a déjà été introduit de manière opératoire dans Règ 150).
Une somme minimale est une somme dans laquelle n'entre pas exclusivement des sommes de même degré. - Le symbole pour une somme minimale est $\sommeminimale$ ; pour une unité minimale le symbole $\uniteminimale$ peut aussi être utilisé - Une somme minimale est une somme de la première puissance.
La puissance d'une somme (symbole : $I$, $II$, $III$, ... placé après le symbole d'une somme) renvoie au nombre maximal d'analyses uniques à travers lesquelles la somme peut être analysée exclusivement en sommes minimales de même degré. Si ce nombre est zéro, la somme est dite être de la première puissance, si ce nombre est un, la somme est dite être de la deuxième puissance, et ainsi de suite.
Un pseudothème (symbole : $\pseudotheme$) est un ensemble de thématies ou une variante d'ensemble de thématies qui n'est pas un thème intense et qui n'entre pas dans un thème intense minimal.
Une pseudocaractéristique (symbole : $\pseudocaracteristique$) est une caractéristique ou une variante de caractéristique qui ne contracte pas de relationétablissante de syntagme.